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 Ruptures d'approvisionnement : une gestion améliorée via le DP ?


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Ruptures d'approvisionnement : une gestion améliorée via le DP ?

Une application qui transite par le canal du dossier pharmaceutique permet d'automatiser la gestion des ruptures d'approvisionnement de médicaments à l'officine. L'outil informatique, en cours de déploiement, quantifie également le nombre et l'évolution des produits manquants.

C'est une réponse partielle, mais elle a au moins le mérite d'exister. Une application informatique se propose d'améliorer la gestion des ruptures de stock à l'officine. Baptisé « DP-Ruptures », ce module est intégré au logiciel métier du pharmacien via le dossier pharmaceutique, développé par l'institution ordinale. Le signal est automatiquement déclenché pour n'importe quel produit manquant au-delà de 72 heures. « Il n'est pas question d'éviter la pénurie, mais plutôt de trouver une issue adaptée, quand cela est possible. Cette architecture facilite la circulation de l'information entre les différents protagonistes. Elle permet même d'identifier quasi-instantanément les alternatives thérapeutiques et/ou les délais de réapprovisionnement. Nous pouvons donner aux patients des explications argumentées au comptoir », commente Isabelle Adenot, présidente du CNOP1. Les parties prenantes sont informées par mail de l'évolution de la situation. Le canal relie pour l'instant les pharmaciens connectés, les laboratoires participants et les autorités sanitaires (ARS, ANSM). « Les grossistes-répartiteurs devraient être prochainement associés à la démarche », souligne-t-elle.

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Ruptures d'approvisionnement : une gestion améliorée via le DP ?


170 ruptures constatées en 10 mois

Expérimenté depuis mai 2013, le dispositif est en cours de généralisation. 3 000 officines bénéficient actuellement de ce service. « 15 000 à 16 000 pharmacies devraient en profiter d'ici à fin 2016 », assure Isabelle Adenot. Viendra ensuite le temps du déploiement dans les PUI2 des établissements de santé. « Les spécialités hospitalières sont loin d'être épargnées par ce phénomène », note-t-elle.
Classes thérapeutiques touchées, taux de ruptures, durées moyennes et médianes des manques : cet outil collaboratif fournit une photographie assez précise du problème, grâce aux déclarations des pharmaciens dispensateurs. 80 % des médicaments commercialisés en France sont pris en compte. Pour quel résultat ? Parmi les 14 361 présentations délivrées entre février et

novembre derniers, 170 étaient indisponibles à la commande. « Le système est opérationnel, fiable, transparent et peu couteux », estime Isabelle Adenot. Rappelons qu'il est financé par les industriels, en fonction du nombre de produits dont ils disposent dans leur portefeuille. Au-delà du million investi pour sa création, les frais de fonctionnement s'élèvent à 400 000 euros par an.

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